Comment savoir si je suis stressé(e)

J'ai personnellement longtemps été dans le stress mais je ne m'en rendais pas compte. Et puis un évènement dramatique s'est produit. 

Plusieurs signaux d'alerte m'avaient avertie mais j'étais comme sourde et aveugle à tout cela. Je devais y arriver et réussir ma vie ! Je croyais qu'être forte c'était : ne pas s'écouter.

Et vous, êtes-vous dans un stress destructeur ?

La vie est stressante mais jusqu'où supporter le stress et de quel stress parle-t-on ?

Le bon stress nous stimule ? Parfois...

Nous parlerons ici du stress qui nous paralyse, nous gâche la vie, nous empêche de vivre sereinement dans notre vie quotidienne.

Signal d'alerte n°1 : mes paroles révélatrices

Le stress c'est à la fois une situation "J'ai eu un stress" et une conséquence qui nous met dans le mal-être "Je suis stressé(e).

Cette conséquence  appartient au système émotionnel et se décline sous différentes formes langagières :

"Je ne supporte plus mon patron"

"Je vais péter un cable avec tout ce que je dois assumer"

"J'en ai marre de mon mari"

"J'en ai marre de ma femme"

"J'ai peur de parler en réunion"

"J'ai peur de râter à nouveau mon permis"

"Je panique à la moindre occasion"

"Mon frère me prend la tête"

"J'ai pas de chance"

"Trop, c'est trop !"

"J'ai eu une peur bleue"

"Aucun son sortait de ma bouche"

"Mon sang s'est glacé dans mes veines"

"Les bras m'en sont tombés"

"Alors ça, ça me reste sur l'estomac"

"J'en ai plein le dos !"

"Je tremblais comme une feuille"

"Je claquais des dents"

Est-ce que je prends le temps de m'écouter exprimer spontanément mon stress ?

Mettre de la conscience sur cela vous permettra de mieux cerner votre niveau de stress.

Signal d'alerte n° 2 : nier mes réactions face au stress

Comment savoir si je suis dans le déni du stress ?

Suite à un évènement stressant soit tout va bien pour moi, on peut dire que mon corps a régulé à mon insu et tant mieux, soit il y a un avant et un après le stress.

Mon comportement a changé. Mon corps n'a pas régulé et je suis impacté par ce qui m'est arrivé.

La plupart du temps, les autres remarquent que votre comportement a changé depuis un évènement dont vous ne parlez pas ou peu.

Lorsque votre ami, vous signifie que ça n'a pas l'air d'aller, vous banalisez :

"ça va s'arranger"

"Je verrais ça plus tard"

"Y'a pire que ça dans le vie"

"De quoi tu te mêles ?"

"T'occupes !"

Les 3 principales réactions archaïques face au stress (Théorie Henri Laborit)

• Agressivité défensive

Personnellement dès que je me sens stressée, je suis prête à combattre, de façon socialisée tout de même, je suis prête à me battre  pour me défendre. Je réagis telle une louve qui veut protéger ses petits. Je ne veux pas me soumettre et je me bats. Certains iront jusqu'aux mains débordés par leurs émotions, leur sentiment d'injustice, de trahison, d'abandon, de rejet ou d'humiliation.Le stress fait réagir et parfois exprimer une colère de façon intense quitte à le regretter cinq minutes plus tard.

• Fuite

Très fréquente aussi, la fuite permet de partir, de ne plus se confronter à ce qui nous stresse. Les femmes aiment bien fuir leur stress en allant faire du shopping, on appelle ça "avoir la fièvre acheteuse" ! Revenir avec une nouvelle robe ou un belle paire de chaussure rassure dans l'instant mais rien ne change en fait car le stress est toujours là et revient gâcher la vie.

• Inhibition ou se cacher dans un trou de souris !

Cette façon de faire face au stress nous donne l'illusion que tout va aller mais, le problème qui nous stresse est toujours là. L'inhibition, le repli sur soi est une des statégies pour réagir face au stress. Cela ne règle rien sauf si le danger est réel.

Prendre conscience que nous réagissons est indispensable pour pouvoir faire autrement face au stress et se libérer DEFINITIVEMENT.

Avec l'approche Reset Ø Stress, c'est juste avant de réagir que vous pouvez en moins de 2 minutes supprimer la source qui alimente votre stress.

Signal d'alerte n° 3 : somatiser

Nous l'avons déjà un peu entendu dans les expressions langagières telles que "ça me reste sur l'estomac" ou "j'en ai plein le dos", il y a un lien entre ce que nous vivons et nos somatisations. Le stress fait le terreau de nos bobos divers et variés plus ou moins graves.

Faut-il attendre que le corps transforme ce qui nous stresse en maladies ?

 Le stress créé une tension intérieure qui, si elle n'est pas prise en compte, entendue dès son  apparition sous forme de boule dans la gorge, lourdeur sur l'estomac, de boule au ventre, de tension dans le dos par exemple, cherche à s'exprimer dans le corps.

Un stress qui s’installe crée des désagréments tels que la perte de sommeil, la perte d’envie d’agir, qui signent que l’organisme s’épuise. Lorsque le stress dure ou est intense, il devient nocif, paralysant.

N’oublions pas les syndromes de stress post traumatiques qui surviennent après un choc émotionnel tels qu’un attentat, un bombardement, une catastrophe naturelle, un viol, une agression physique. Notre organisme répond à un contexte stressant par une réaction en trois phases (alarme, résistance, épuisement). Ce syndrome général d'adaptation a été découvert en 1935, par Hans Selye.

Le savez-vous ?

  Votre corps dispose d'une fonction de régulation capable de désactiver le moindre stress en 2 minutes dans l'instant. Le programme Reset Ø Stress vous enseigne comment le faire.

Depuis la nuit des temps nous réagissons pour nous sauver la vie et ça a marché car nous sommes toujours là !

Cependant face à un stress où il n'y a pas de danger réel, nous continuons à faire comme avant : agresser, fuir ou se replier sur soi.

Nous sommes stressés comme si un animal féroce nous poursuivait, le cerveau nous branche sur le cerveau reptilien ou cerveau de survie.

Les nouvelles connaissances sur le fonctionnement émotionnel confirment que la mémoire sensorielle peut nous libérer rapidement, facilement, définitivement de chaque stress. Nous l'utilisons avec Reset Ø Stress.

Quelle différence entre gérer son stress et faire reset au stress ?

Gérer le stress,

c’est vouloir le contrôler. On essaye ainsi avec diverses approches de le faire taire afin de retrouver son calme. Si la source qui alimente le stress n'est pas désactivée, cela continue à notre insu. Beaucoup de technique cherchent de cette façon là essentiellement en demandant au cerveau de faire quelque chose pour se calmer.

Avec Reset Ø stress, il en est tout autrement.

L'objectif n'est pas de se détendre, de se calmer mais bien de supprimer la source du stress afin qu'elle soit désactivée définitivement.

Face au stress nous fuyons, nous luttons ou bien nous nous figeons comme la gazelle poursuivie par le lion. Mais, cet animal sort du figement aussi vite qu’il y est entré et n’aura aucun problème pour reprendre le cours de sa vie. Chez l'humain, l'énergie bloquée après le figement piège le système nerveux. Le cerveau va chercher des éléments pour gérer la situation ou y échapper mais sans y parvenir. C’est un peu comme si la personne se sentait sans cesse poursuivie par un animal féroce. Elle s’épuise et en s’épuisant peut devenir plus sensible aux infections et aux maladies.

Mais pourquoi contrôler le stress alors qu’il suffit de laisser faire le corps qui sait parfaitement digérer le trop plein d’émotions ou toute alerte qui nous met en mal-être ?

Pas besoin de nommer une émotion pour se libérer du stress, car  nous savons que tout comportement inadapté, toute réaction porte en elle une dimension émotionnelle accessible par la régulation ou Reset Ø Stress.

Faire RESET, mais qu’est-ce que c’est ?

En informatique ou dans le domaine électrique, ce mot anglais signifie réinitialiser, c’est à dire rétablir dans son état initial un système qui dysfonctionne. C’est très rapide. Ainsi, un ordinateur, un appareil photo, un objet connecté, une box pour accéder à internet, une pompe à chaleur, une chaudière au gaz, peuvent bénéficier d’une remise à zéro, fonction RESET de l’appareil qui restaure les paramètres d’origine. L’objet retrouve son état initial « par défaut », état fonctionnel du début. 

 Les humains auraient-ils aussi une fonction « reset » pour se débarrasser des programmes indésirables ?

La fonction « par défaut » pour les humains, c’est l’état du bonheur lorsque tout fonctionne sans stress.

Dans le domaine de la régulation émotionnelle, « faire reset », c’est effacer au cœur de la cellule la mémoire de la première trace sensorielle encore active dans l’émotion perturbatrice. C’est, en descendant dans le corps qu’il est possible de réinitialiser le programme pour « faire risette à la vie » en désactivant le stress d’origine. Grâce à la mémoire sensorielle, cette remise à niveau débranche l’alarme du cerveau reptilien et libère immédiatement et définitivement de la souffrance émotionnelle présente dans l’instant.

C’est en ressentant sensoriellement une situation de perturbation émotionnelle que la personne va pouvoir « faire reset au stress» en utilisant sa ressource naturelle de régulation émotionnelle.

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Chaleureusement

Emeline