Quelle est la croyance la plus nocive pour votre santé ?

Il est courant d'entendre des gens dire "ça va s'arranger dans le temps" lorsqu'ils sont confrontés à des problèmes de santé. Cette croyance est nocive à deux niveaux :

avant le diagnostic

Elle peut retarder le diagnostic et le traitement de problèmes de santé sous-jacents qui peuvent être sérieux et nécessiter une attention médicale immédiate. En ignorant les symptômes et en espérant que les choses s'amélioreront d'elles-mêmes, les gens risquent de retarder un diagnostic et un traitement précoces, ce qui peut entraîner des complications et une aggravation de la maladie. De plus, la croyance que les problèmes de santé se résoudront d'eux-mêmes peut conduire les gens à éviter de consulter leur médecin ou à repousser des examens médicaux importants. En conséquence, des problèmes de santé potentiellement graves peuvent être ignorés et ne pas être traités à temps, ce qui peut aggraver la situation.

Il est important de se rappeler que la santé est une priorité et que les problèmes de santé ne doivent pas être ignorés ou minimisés. Si vous ressentez des symptômes persistants ou inquiétants, il est important de consulter votre médecin pour un examen approfondi et un traitement approprié. Si vous avez peur de faire une prise de sang, un scanner, un IRM parce que vous êtes claustrophobe par exemple, ou même peur d'aller chez le dentiste, vous pouvez avec la méthode Reset 0 stress vous libérer en une séance accompagnée de votre blocage émotionnel.  Même si les symptômes semblent mineurs, il est toujours préférable de se faire examiner pour s'assurer que tout va bien. En fin de compte, la meilleure façon de maintenir une bonne santé est de prendre soin de soi et de ne pas ignorer les signaux que votre corps vous envoie.

après le diagnostic

Cette croyance "ça va s'arranger dans le temps" est aussi utilisée par des personnes qui ont un diagnostic, prennent des médicaments pour faire taire leur symptôme sans se rendre compte que leur corps leur donne un message. Au fil de la vie, nous emmagasinons dans notre sac à dos de multiples paquets émotionnels sans jamais prendre le temps de les déposer alors qu’ils ne nous sont pas utiles. Au bout d’un moment, le sac est plein et le corps dit stop avec différents symptômes ou maladies.

Et si les maladies n’arrivaient pas par hasard ?

Il existe de nombreuses études scientifiques qui ont établi un lien entre ce que l'on vit et certaines maladies. Ces études montrent que les facteurs de stress, les émotions négatives et les expériences traumatisantes peuvent avoir un impact sur la santé physique et mentale. Voici quelques exemples d'études qui ont étudié ce lien :

Le stress et les maladies cardiovasculaires : plusieurs études ont montré que le stress chronique peut contribuer au développement de maladies cardiovasculaires, telles que l'hypertension artérielle et les maladies coronariennes. Une étude publiée dans le Journal of the American College of Cardiology a révélé que le stress chronique est associé à une augmentation du risque de développer une maladie cardiovasculaire, même chez les personnes sans antécédents de maladie cardiaque.
La dépression et le diabète : des études ont montré que la dépression est associée à un risque accru de développer un diabète de type 2. Une étude publiée dans le Journal of Affective Disorders a révélé que les personnes atteintes de dépression ont un risque 60 % plus élevé de développer un diabète de type 2 que les personnes non déprimées.
Le stress et le cancer : des études ont montré que le stress chronique peut affaiblir le système immunitaire et augmenter le risque de développer certains types de cancer. Une étude publiée dans la revue Psychosomatic Medicine a révélé que les femmes qui ont subi des événements stressants majeurs ont un risque plus élevé de développer un cancer du sein.
Le stress et la santé mentale : le stress chronique peut également contribuer au développement de troubles mentaux tels que l'anxiété et la dépression. Une étude publiée dans le Journal of Abnormal Psychology a révélé que les personnes qui ont subi des événements stressants majeurs ont un risque plus élevé de développer des troubles anxieux.

Ces études ne sont qu'un petit échantillon de la recherche qui a été menée sur le lien entre ce que l'on vit et les maladies. Elles mettent en évidence l'importance de prendre soin de sa santé mentale et physique, de gérer le stress et de rechercher de l'aide si nécessaire pour prévenir le développement de maladies potentiellement graves.

Et si on était acteur de notre bonne santé sans attendre ?

Croire que le temps va tout arranger nous enlève notre capacité à nous soutenir vers la guérison.

« La médecine du sens » du docteur Olivier Soulier, met l’accent sur le sens et l’importance des émotions dans le déclenchement des maladies. (cf sa conférence « Comment l’amour influence votre santé et vos maladies » conversation papillon.com du 21.09.2020). Il aime à raconter que lors de ses débuts de médecin, il avait rencontré un jeune homme de son âge qui souffrait de la maladie de Crohn. Lors de sa consultation à l’hôpital, son patient lui a évoqué le lien, la prise de conscience qu’il avait faite entre l’émotion et le déclenchement de sa pathologie. Il avait repéré que ses hémorragies, jusqu’alors traitées chirurgicalement par une ablation d’une partie de l’intestin, étaient toutes précédées d’une situation émotionnelle.

Conscient de cela, un jour, il a voulu prendre en compte son émotion. C’est ainsi qu’il a dit : « J’ai senti que l’émotion arrivait, je ne voulais pas me faire avoir, mais je n’ai pas réussi, j’étais débordé et je me suis remis à saigner. ».1 A l’époque, le docteur Soulier n’a pas pu faire valoir cette observation et le patient a été opéré une nouvelle fois. 

En pensant à cette personne et à tous ceux qui encore aujourd'hui n’ont pas accès à la régulation des émotions, au fait que nous pouvons nous soutenir vers la bonne santé,  je suis encore plus motivée pour faire connaître, partager, informer, encourager à expérimenter une autre façon d’appréhender les symptômes.

Le décodage biologique est aussi une approche de santé alternative qui cherche à comprendre le sens caché des symptômes physiques et émotionnels. Selon cette approche, les symptômes sont le résultat d'un conflit émotionnel non résolu et reflètent une tentative de guérison. Dans cet article, nous allons examiner comment le décodage biologique peut aider à comprendre les problèmes urinaires.

Les problèmes urinaires, tels que les infections urinaires, les calculs rénaux et l'incontinence, peuvent avoir plusieurs causes physiques, notamment des bactéries, des tumeurs ou des anomalies anatomiques. Cependant, selon le décodage biologique, ces problèmes peuvent également être le résultat d'un conflit émotionnel non résolu.

Par exemple, les infections urinaires peuvent être associées à un conflit de territorialité, où la personne se sent envahie ou menacée dans son territoire personnel. Les calculs rénaux peuvent être associés à un conflit de séparation, où la personne se sent coupée ou isolée de son environnement. L'incontinence peut être associée à un conflit de perte de contrôle, où la personne se sent impuissante ou incapable de gérer une situation.

Il est important de noter que le décodage biologique ne remplace pas le traitement médical conventionnel pour les problèmes urinaires. Cependant, il peut aider à identifier les causes émotionnelles sous-jacentes qui peuvent contribuer aux symptômes physiques.

Des études ont également montré que le stress émotionnel peut contribuer au développement de problèmes urinaires. Par exemple, une étude publiée dans le Journal of Urology a révélé que le stress émotionnel peut contribuer au développement de symptômes urinaires chez les femmes ménopausées.

En fin de compte, il est important de prendre soin de sa santé physique et émotionnelle pour prévenir les problèmes urinaires. Si vous rencontrez des problèmes urinaires, il est important de consulter un médecin pour un diagnostic précis et un traitement approprié. Cependant, le décodage biologique peut également être utilisé comme une approche complémentaire pour aider à comprendre les causes émotionnelles sous-jacentes des problèmes urinaires et à favoriser la guérison globale. 

Prendre soin de soi, c''est prendre le temps pour écouter au-delà des symptômes et de la maladie,  le mal-être qui s'est accumulé au fil de son histoire, c'est prendre soin de la partie souffrante en exprimant ce qui n'a jamais pu être dit, en se soutenant avec une visualisation créatrice, c'est s'écouter et se libérer du passé. Nous sommes aujourd'hui soutenus dans notre quête de sens de ce qui nous arrive par de nombreux médecins qui ont quitté la notion de corps-machine pour s'ouvrir au lien entre l'esprit et le corps.

Il existe de nombreuses études scientifiques qui ont exploré le lien entre le vécu émotionnel et les maladies. Voici quelques références pour approfondir ce sujet :

- Cohen, S., Janicki-Deverts, D., & Miller, G. E. (2007). Psychological stress and disease. Jama, 298(14), 1685-1687. Cette étude examine les liens entre le stress psychologique et plusieurs maladies, notamment les maladies cardiovasculaires, le cancer et les infections.- Kiecolt-Glaser, J. K., McGuire, L., Robles, T. F., & Glaser, R. (2002). Psychoneuroimmunology and psychosomatic medicine: back to the future. Psychosomatic Medicine, 64(1), 15-28. Cette étude explore les liens entre le stress psychologique, le système immunitaire et les maladies psychosomatiques.
- Adler, N. E., & Matthews, K. (1994). Health psychology: why do some people get sick and some stay well?. Annual Review of Psychology, 45(1), 229-259. Cette étude examine les liens entre les facteurs psychosociaux et les maladies, en examinant plusieurs études longitudinales.
- McEwen, B. S. (1998). Protective and damaging effects of stress mediators. New England Journal of Medicine, 338(3), 171-179. Cette étude examine les liens entre le stress psychologique et les maladies, en examinant les effets physiologiques du stress sur le corps.
- Cohen, S., Doyle, W. J., Turner, R. B., Alper, C. M., & Skoner, D. P. (2003). Emotional style and susceptibility to the common cold. Psychosomatic Medicine, 65(4), 652-657. Cette étude examine les liens entre les styles émotionnels et la susceptibilité aux maladies infectieuses, en se concentrant sur le rhume commun. 

- Piere-JeanThomas-Lamotte " Et si la maladie n'était pas un hasard"

Ces études ne sont qu'un échantillon de la vaste littérature scientifique sur le lien entre le vécu émotionnel et les maladies. Il est important de noter que les mécanismes sous-jacents de ces liens ne sont pas encore entièrement compris et que des recherches supplémentaires sont en cours pour mieux comprendre ces relations.