Aider bébé à ne plus pleurer

EMELINE BOUILLAULT
il y a 2 ans | 10 min de lecture
Aider bébé à ne plus pleurer

4 trucs pour aider bébé à arrêter de pleurer

Vous rêviez d'avoir un enfant ? Vous l'avez attendu pendant 9 mois ? Il est là... Il est beau mais il pleure trop ! Comment ne pas le détester et arrêter de réagir sans efficacité ?

1 - Des croyances erronées à oublier :

J'ai envie de le laisser pleurer, ça va lui faire les poumons !

Est-ce vraiment une bonne idée ? Je sais vous avez tout essayé, il n'en fait qu'à sa tête, il veut être dans vos bras et là seulement, il se calme. Mais dès que vous le reposez dans son lit, il hurle et ses cris stridents vous déchirent les tympans !

Les premièrs jours, vous étiez d'accord pour répondre à ses cris mais là, ça fait déjà trois semaines ! Vous vous cherchez des excuses pour ne pas céder. Son papa a repris son travail et vous vous sentez seule.

Et puis ça n'a jamais fait mourir un bébé de pleurer

Dans votre enfance, on ne savait pas tout ce que l'on connait aujourd'hui avec les neurosciences. Oui, on laissait pleurer le bébé en pensant qu'il faisait un caprice. Il ne fallait pas se soumettre à son besoin d'être dans les bras pensait-on. Les temps changent, nous allons voir ce qui est nouveau dans la connaissance du fonctionnement émotionnel à la fois pour le bébé et aussi sa maman.

Quand il sera fatigué, il s'arrêtera

Epuisé de sanglots, bébé finit effectivement par dormir. Parfois, il se réveille et pleure à nouveau comme s'il se reconnectait à ce moment où il est tombé dans le sommeil par épuisement. Il n'est pas apaisé, serein et s'endormir régulièrement en pleurs ne favorise pas son attachement et fragilise son cerveau.

Et ça va lui préparer une belle voix de chanteur

Cette nouvelle croyance entendue au siècle passé n'a aucun fondement car un bon chanteur à  belle voix utilise essentiellement son souffle abdominal et les résonnateurs du corps. En s'épuisant en pleurant, bébé ne se donne aucune prédisposition pour avoir une carrière de chanteur.

Les voisins vont penser que je suis un mauvais parent

Vivre dans un appartement où tout s'entend d'un logement à l'autre peut créer des problèmes de voisinage. Dans ces moments où l'on aimerait de la tolérance, on s'aperçoit que l'on est toujours seul au monde pour régler les problèmes. Rien ne sert de vous culpabiliser, vous faites le mieux que vous pouvez avec les connaissances et croyances du moment.

Une opportunité à saisir :

2 - Transformer les problèmes en apprentissage

La venue d'un enfant rebat les cartes du couple. Fini les grasses matinées. Fini les soirées entre copains. Fini les invitations imprévues, il faut penser d'abord à bébé. Papa fait ce qu'il peut mais c'est avec maman qui est en congé que la relation se tricote essentiellement. Le processus d'attachement précieux pour sa vie entière se construit le plus souvent ave la mère, en tout cas avec celui qui s'occupe en permanence du petit.

Le père joue un rôle fondamental de tiers symbolique, celui qui permettra à l'enfant de se décoller de la fusion avec la mère mais là, c'est le moment de la fusion mère/enfant. Boris Cyrunik aime à rappeler l'importance du processus d'attachement.

Il n'y a pas de mauvais parents

On ne naît pas parent, on le devient avec le premier enfant. Cette expérience de co-création de la parentalité  s'invente au fil des expériences à la fois positives et négatives. Les valeurs des parents se mettent en scène entre conviction, croyances et tâtonnement. Rien n'est acquis, rien n'est perdu. Il n'y a pas de bons ou de mauvais parents. Il y a des parents qui font ce qu'ils peuvent avec leur propre histoire. 

On peut apprendre à être parent

La première École des parents a été créée en 1929, à Paris, par Marguerite Lebrun-Vérine, militante catholique. Des parents, appuyés par des pédagogues créent alors la première École des parents et des éducateurs (EPE), dans l'Impasse du Bon Secours à Paris.

Aujourd'hui il est possible d'être soutenu grâce à leur revue et diverses actions. Voici leur site : https://www.ecoledesparents.org/

Et dire que demain j'ai une réunion au boulot super importante !

animer une réunion

Etre maman et chef d'entreprise, c'est un challenge. Comment concilier ces deux rôles si importants dans votre vie ?

Par anticipation, vous craignez de passer une mauvaise nuit et vous stressez pour demain. En plus, ça tombe mal, son père est en déplacement.

Plus vous stressez, plus bébé stresse...

 

3 - Et si bébé vous disait ce que ça lui fait à lui ?

Et oui ! Bébé a aussi son point de vue sur la question ! Nous sommes en 2022 et nous savons qu'il a de bonnes raisons pour pleurer. Respectons-les et aidons-le à construire son lien d'attachement pour ensuite avoir une sécurité de base.

Découvrez les raisons de ne pas le laisser pleurer  :

- quand bébé pleure, il signifie qu'il est en grand stress, en ressenti de danger de mort

- il crie au secours, incapable de répondre à son ou ses besoins

- il dépend de vous pour se sentir en sécurité

- pleurer le stresse encore plus

- pleurer épuise ses forces

- pleurer le maintien dans son cerveau reptilien ou cerveau de survie

- pleurer peut endommager son système nerveux central

- pleurer trop longtemps brise sa confiance en lui et sa capacité à communiquer

- cela peut impacter son avenir

- la méthode du Dr Ferber qui consiste à le laisser pleurer 5 puis 10 puis 15 minutes peut fragiliser bébé dans sa croissance physique et psychique

- bébé ne pleure jamais sans raison, c'est à l'adulte de chercher à répondre à son besoin

- bébé ne fait jamais de caprice, il communique ce qu'il ressent et tente de le dire par ses cris ou comportements 

 

4 - Vous occuper de votre stress

Voici les 5 bonnes raisons de vous occuper d'abord de votre stress !

mon bébé

1) Un bébé, c'est comme une éponge !

Au niveau relationnel, il est connecté à 100 % avec ses parents. Le parent stresse, il stresse. Le parent est triste, il ressent sa tristesse. Le parent est en colère, il ressent la colère mais ne peut rien en faire.

Quand émotionnellement il est débordé, il pleure, c'est tout ce qu'il sait faire. Il n'a pas de mot pour s'exprimer (il faudra encore attendre 2 ou 3 ans !) et il hurle son stress et le vôtre dans un seul cri de terreur.

Pourquoi terreur ? Il croit qu'il va mourir. Il appelle au secours pour qu'on lui sauve la vie.

A chaque fois dans sa vie de tout petit ou de petit enfant au moins jusqu'à 7 ans, il va s'approprier vos états émotionnels. C'est comme ça qu'il vous aime dans cette dépendance fusionnelle inscrite dans ses gênes.

Si vous vous occupez de votre stress, vous vous apaisez et vous l'apaisez en même temps.

 

2) Réagir ne règle rien ni pour lui, ni pour vous.

Que veut dire réagir ?

Plusieurs façons de le faire :

- S'agacer,

monter le ton, s'énerver, se fâcher, le secouer (attention au syndrome du bébé secoué). Dans la colère on peut perdre pied, il est urgent de s'occuper de son stress seul ou de se faire accompagner. L'approche Reset Ø Stress peut vous aider. 

Un parent excédé par des nuits sans sommeil, des journées sans repos, des cris quasi permanents, peut devenir maltaitant sans intention. Il est urgent de se faire aider quand le cas se présente.

Une mère d'une petite fille de 4 ans était venue me consulter et m'avait dit : "Je crois que je vais la tuer". Consciente qu'elle devait se libérer émotionnellement, elle a su après une séance faire face aux agitations de sa fille. Cette petite avait aussi eu de nombreuses crises de larmes et de nuites agitées.

- Fuir en évitant de se confronter à la situation.

Une maman avait ainsi repris son travail très tôt après la naissance de son fils qui pleurait beaucoup. L'enfant placé en nourrice ne s'adaptait pas. Il refusait de se nourrir et dépérissait. La mère culpabilisée travaillait avec difficulté et n'arrivait pas à se concentrer. Le contexte de cette maman sans le père de l'enfant avait compliqué la situation et la gestion des pleurs de ce bébé insécurisé. 

- Se replier sur soi

Je pense à Stéphanie, mère d'une petite fille, qui vivait une relation très tendue avec son compagnon, le père de sa petite. Ne réussissant pas à supporter les cris du bébé et à le rassurer, elle se sentait mauvaise mère et après un début de baby blues, elle est tombée en dépression.

mère en dépression

 

3) Votre stress de mère vous appartient à 100%

Les cris incessants de votre bébé vous agressent mais il n'y est pour rien ! La régulation de ce stress vous appartient à 100%. Vous avez le pouvoir d'en souffrir comme celui de vous en libérer.

Inconsciemment votre enfant va appuyer là où ça fait mal. En résonnance avec votre histoire personnelle, il peut réveiller de veilles mémoires de délaissement, d'abandon, de rejet, enfouies dans votre inconscient.

Donc, c'est bien à vous de vous en occuper.

Les 2 inconscients, celui de votre bébé et le votre, tricotent une histoire d'amour qui doit se débarasser des mémoires encombrantes qui vous entravent. Tout peut se re-négocier dans l'amour de soi et de l'autre.

 

4) C'est vous qui avez la solution !

Oui, c'est bien vous les parents qui avaient la solution ! Je dis les parents mais en fait je devrais dire : "c'est bien vous la maman" et "c'est bien vous le papa" qui avez la solution.

Où se trouve la solution ?

C'est dans le stress que vous ressentez que vous avez à la fois le problème et la solution. Chaque parent doit s'occuper de son stress.

En voici quelques uns qui peuvent disparaître naturellement et facilement en 2 minutes :

- J'ai peur qu'il se remette à pleurer alors qu'il dort

- Je ne supporte plus de ne pas dormir assez

- J'en ai marre de tout !

- Je me sens seule

- Je me sens débordé(e)

- J'ai peur de ne pas y arriver

- J'ai peur d'être un mauvais parent

- J'ai peur de ce que disent les voisins

- Je doute de moi

- J'ai peur de craquer

 

5) Une solution : désactiver son stress en 2 minutes

Le savez-vous ?

Votre corps dispose d'une fonction de régulation capable de désactiver le moindre stress en 2 minutes dans l'instant. Le programme Reset 0 Stress vous enseigne comment le faire.

Depuis la nuit des temps nous réagissons pour nous sauver la vie et ça a marché car nous sommes toujours là ! Mais le stress est toujours là aussi. Sortez des réactions archaïques. 

En tant que parent, prenez la responsabilité du changement.

Repérez la situation, l'instant où l'émotion perturbatrice vous envahit sans vous juger, sans chercher à analyser, sans a-priori. Ne réagissez pas par la fuite, la colère ou l'inhibition.

Apprenez à supprimer la source de ce stress  en moins de 2 minute au moment du stress. Utilisez votre mémoire sensorielle pour vous libérer.

Découvrez le programme Reset ØStress en cliquant ici.

Bien chaleureusement

Emeline

Mon site : Reset Ø Stress 

Mon mail : [email protected]

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